samedi 30 juin 2012

La Corogne Nazaré
                               Nous quittons la Corogne enfumée par les sardinades des quartiers populaires qui fêtent la victoire des 1/4 de finale de coupe d’Europe de football, 2-Ocntre la France.
Le vent se fait prier une fois de plus et nous saluons une dernière fois la tour d'Hercule.Nous atteignons la Ria de Camarinas dans une brume à couper au couteau,elle est réputée pour être une des plus belles de la Galice.Nous y mouillons pour la nuit et cette brève escale nous permet de repartir pour Leixeos, au nord de Porto.La navigation de nuit se fera au moteur, faute de vent  entre les casiers, les bateaux de pèche et les cargos.La visite de Porto est un régal, et la gentillesse de ses habitants douce comme une tartine de miel.Après avoir partagé la ferveur populaire sur la grande place centrale,nous serons peinés comme eux par la défaite de leur équipe nationale contre l'Espagne.Nous n’oublierons ni le goût du porto blanc, ni la cuisine raffinée des plats de morue.


Allons nous pouvoir mettre le cap sur Madère au départ de ce grand port ?,Toute la nuit nous naviguons au près et 90 milles sont vites avalés au 220°. Le Portugal nous a adopté et ne veut pas nous lâcher sans voir Nazarè.Le vent tournant au sud ouest ,en plein sur notre route nous oblige à changer de cap vers ce port, où, fidèles hôtes depuis déjà 12 ans, Michael et Sally nous réservent un chaleureux accueil, avec des pécheurs locaux.Les prévisions météo sont bonnes, nous partons à midi, direction Madère.

samedi 23 juin 2012

De Ribadeo à La Corogne
                                              La pluie assiste notre départ de Ribadeo pour cette étape.La French flottille des 5 bateaux rencontrés à Cudillero se retrouve à Vivero, mais "Barnabé "arrive le dernier à cause d'une avarie de barre qui aurait pu être catastrophique avec une autre météo.L'équipage de Judikael passe la soirée avec nous, et nous faisons le tour du monde avec les récits vécus de  Jean Gickel.
La tour d'Hercule
En quittant Vivero nous laissons nos amis bretons sur le chemin du retour qui ne leur sera possible que dans quelques jours, et raison de la météo, qui leur est défavorable, mais qui, enfin,nous permet de se faire plaisir sur la route de la Corogne.Un virement de bord sur une survente et une mer agitée envoie dans les airs le moulinet du matériel de pèche de Jean Pierre, met en vrac le carré de Plic et déboulonne de sa cloison le gitomètre du bateau.
La tour d'Hercule, un des plus anciens phares au monde encore en activité n'avait pas encore allumé sa lanterne pour notre arrivée à la Corogne, mais des dizaines de gros chalutiers en partance sans doute pour une grande pèche nous jalonnent l'entrée de la baie.

En attente d'un colis pour Joël, nous en profitons pour aller visiter Santiago de Compostella .Notre arrêt à la Corogne est perturbé par l'arrivée de 20000 tonnes de ferraille sous pavillon britannique, le HMS Illustrious porte avion de sa Majesté dont le bruit des diesels emplit la marina.
 

mardi 19 juin 2012

De Gijon à Ribadeo
                           
Au revoir Gijon, la météo de ce début de journée nous est favorable.
Le vent pourtant ne tient pas longtemps et, pour ne pas faire trop de moteur, nous décidons, comme les autres bateaux qui sont sur notre route, de mouiller dans le très beau petit port de Cudillero.
Nous faisons la rencontre de Jean Gicquel, octogénaire au pied alerte, qui après un tour du monde sur un petit bateau de 9m  tire encore des bords avec Judikael, son vieux sloop jaune paille.
Jacques ,qui au départ de Pauillac n'a pas embarqué sur Réplic, n'aura pas pu profiter de ces moments rares qui font le charme de ces types d’escales.
Alors que le lendemain nous partons vers Vivero, une panne d'électronique nous oblige à rallier Ribadeo où , par hasard, arrivent également tous les bateaux rencontrés la veille.
Sans cette escale imprévue, Daniel victime d'une douloureuse infection dentaire, n'aurait pas pu se faire soigner aussi vite.
Qu'avons nous fait pour mériter autant d’injustice?. Nous ne sommes pourtant pas désolés et en profitons pour mettre notre avitaillement à jour avant de repartir demain matin.

jeudi 14 juin 2012

Gijon
          Nous arrivons à Gijón à 5h05  ce jeudi matin après 19H de navigation.
Voile au début, puis moteur au menu,vent plein ouest......pour aller à l'Ouest.
Dur dur la  risée gaz oil
J P en pleine action

Le dieu Éole n'est pas avec nous , mais faute de vent nous avons eu une mer belle et du soleil.
La navigation de nuit nous donne quand à elle  le grand bonheur  des vagues phosphorescentes pleines de plancton ou la rentrée  d'un ovni dans l'atmosphère, nous offrant le spectacle d'une énorme fusée verte s'écrasant sur l'horizon.
Tous les Français du Golfe ont dû se donner rendez vous dans ce port que nous allons quitter demain matin.

mardi 12 juin 2012

Santander
                 Le Gascogne a été à la hauteur de sa réputation, très dur par mauvais temps.
Mer forte, grains, pluie et vent de 25à 30 nœuds ont été de la partie pour descendre vers l'Espagne.
Havre de repos pour tourterelle égarée.
 Le vent ne nous permettant pas d'aller à la Corogne, nous sommes contraints de nous diriger vers Santander où nous arrivons ,transits et trempés, lundi à 1h du matin .
Depuis le vent ne faiblit pas et la pluie ne cesse de tomber.
Il faudra bien repartir pour continuer sur Gijon ou Ribadéo.
Et dire que nous partions pour une navigation estivale.......

vendredi 8 juin 2012

1Oh30 ce matin, Replic largue enfin les amarres.
La Garonne, malgré 25 à 30 nœuds de vent reste docile.
Cette mise en train nous emmène à Royan en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Nous sommes accueillis par les voltiges des avions d'un meeting aérien et malheureusement aussi par les vrombissements d'un rafale.
Les renseignements pris à la capitainerie nous donnent l'espoir de "sortir" demain matin et de descendre sur l’Espagne, mais aujourd'hui le Gascogne cognait encore vraiment trop.
D'ici trois jours, nous devrions donner des nouvelles de la Corogne/

mercredi 6 juin 2012

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Fins prêts ce matin, nous devions appareiller.
 En consultant les tous derniers fichiers météo du logiciel de routage, nous avons vite vu que le Golfe ne voulait pas de nous pour la nuit à venir.
Nous sommes à quai,vent sud sud ouest, alors que d'habitude il est idéalement dans le  sens contraire.
La sagesse c'est d'attendre, et il y a plusieurs milliers de mille qui attendent l'étrave de Réplic.
Jeudi sera t'il le bon jour?.
Nous n'allons pas nous désoler pour un contre temps,et encore moins suivre ce proverbe :

                                       "à à trop écouter la météo, le marin breton finit au bistrot".


mardi 5 juin 2012


Le sort en a décidé ainsi, nous partirons avec un jour de retard.
A la Corogne, vent sud ouest force 6 à 7, pas vraiment du beau temps pour nous.

Tout doit trouver sa place

Qu'importe, il faut savoir attendre des jours meilleurs.
Jean Pierre et Jacky ont soigneusement répertorié et rangé toutes nos réserves de nourriture pour les jours à venir, tout est soigneusement noté, il faudra tout retrouver rapidement, le moment venu.